Articles de journaux : Lauranne, artiste, Souillac en Quercy

Brutale, la peinture de Lauranne ?

Oui, comme l'amour -s'il est vrai- est brutal. Brutal comme le désir, comme le premier contact avec ce qui vous marque à jamais.
Chris Lançon, journaliste, février 96.

"On peut, avec quelques risques, qualifier sa peinture, où les rouges dominent, d'art figuratif à thèmes, d'art primitif également. Marcel Abad, représentant de la municipalité, archéologue passionné, devait d'ailleurs comparer ses tableaux au dessin vigoureux et large aux peintures rupestres de certaines grottes préhistoriques.

Nous avons particulièrement apprécié deux de ses tableaux : "Maternité" et "Les parents", à cause des courbes et de l'équilibre des lignes (un nombre d'or atteint sans préméditation).

Le thème, on l'aura compris, est la création; et dans la création, il y a évidemment le sexe. Cela aura pu choquer certains; d'autres admireront sans restrictions; personne ne restera indifférent, et c'est sans doute là l'essentiel."
La Dépêche du Midi, juillet 1997.

"Née en 1961 en Algérie, Lauranne explose littéralement sur ses toiles aux couleurs agressives. Beaucoup de noir et de rouge, beaucoup d'interrogations et de craintes derrière ses personnages primitifs centrés sur la création et les rencontres. Peur de l'inconnu, peur de la vie, mais aussi hymne à la vie, comme cette surprenante nativité, toute en douceur, simple contour blanc sur fond brun clair. Quelques croquis aussi, où avec beaucoup de sûreté et de grâce, l'artiste a tracé des personnages tout en courbes. Mystère de l'amour dans toute sa brutalité et son infinie douceur, mystère du corps et de l'âme traduits par une artiste amoureuse de Dubuffet et Basquiat,(...) écrivain, réalisatrice de performances, écorchée vive mais pleine de vie."
Le Journal du Centre, mardi 26 mai 1998.

"Adepte de l'art cru et du primitivisme, Lauranne ne rigole pas. Peintures, écritures (notamment ses poèmes à la manière de Baudelaire, Francis Ponge ou René Char), performances, cette touche-à-tout propose à ceux qui ne pourront se déplacer le 23 octobre prochain à Souillac d'admirer sur le Web une rétrospective de ses différents travaux. Spécialiste de la performance live à base de scanner, son visage et son corps " capturent le temps invincible et inéluctable qui viole les corps et les âmes. Qui nous tient par la peur. Qui griffe, qui scarifie, qui mutile, qui tue. Prendre son empreinte. C'est mon tour". Le résultat est cru, dur et beau."
A.T , L'Autre Web, novembre 1999.

Lauranne

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