je
ne réécris pas Les états généraux je
prends mesure de ma faiblesse à transborder les mots
et j’accueille en moi tous les possibles je franchis ma parole au-delà des évidences comme un enfant se jette dans le jeu ___il n’y a rien qui ne parle dans mes poèmes qui ne soit tes rêves prompts à retourner l’énigme du temps je n’oublie pas ton silence qui parle tous les silences je n’oublie pas que nous parlons tous en étranger ta langue je n’oublie pas que tous nous sommes tes exilés [Fin
provisoire]
Caminel,
6 mars 2002.
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