La
Boussole
Elle
regarde ce grand corps blanc
Qui gît sur les draps
Et sent en elle battre l'inconnu
Terrifiant
Ses doigts sont des aimants
Son coeur est comme une vieille batterie d'automobile
Clouée dans le moteur
Être rivée à vie
Aux fils de couleur
Ô ne pas lui prendre
Qu'il ne s'aperçoive de rien
Juste sentir ronronner l'impossible
Illusion
Du coeur aux reins
D'aval en amont
Et d'amont en aval
Le corps aimant attire
et repousse
Le corps aimé
Pôle Nord
Pôle Sud
Terrifiante boussole.
Boue-sol
Seule
La boue.
Souillac, et adieu je t'aime 24 juillet 2004
Publié sur
http://pouemes.free.fr/forum/viewtopic.php?p=731#731
|