Pandémonium
À Nicolas
La bascule
La cavale
Vagues
Le jardin
Les mots de mise
Peau-aime
À Gilles
Un jour je le dirai
La vitre pleure à la fenêtre
Derrière tes paupières
À
l'autre Nicolas
Boussole
La bouche pleine
Absence
Aujourd'hui, jour d'automne
Ah voilà ! Mais ainsi elle va accepter le réinvestissement de ses sens en des lieux illogiques, des beautés troubles et sombres qui la bouleversent. C'est qu'elle a autre chose à faire, l'artiste ! Oui. Elle va recomposer sa mémoire des tessons qui gisent à ses pieds, construire un monument nouveau à cet hallucinant bordel qui l'étreint, un temple à l'auteur de ses émois illogiques qui corrompent sa vision, un autel où sacrifier officiellement ses velleités d'ascèse déjà pulvérisées, un Panthéon pour son pandémonium ! L'oeuvre précédente est close; et la fleur éclose à nouveau, béante pour l'abeille. Trouver le mot. Juste
le mot juste. L'artiste se plonge
dans ses yeux aussi profond qu'elle peut, s'y noie, s'y meurt, s'y pleut.
Souillac, et dans le noir, 4 novembre 2003 |