Mise à jour : 7-nov-07


 

Daniel René Villermet
Parcours

40 rue de Belleville. PARIS 75020. tél : 01 43 66 30 27
Tous mes films sont auto-produits.
Droits de reproduction réservés.

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Je ne suis ni Théoricien, ni féru de Droit du Cinéma. Je ne suis même pas Cinéaste. Le Cinéma pour moi est une fête, un jeu. Je me fais l'effet du ver de terre amoureux de l'Étoile Art.
- De Salabert : Enseignant en Communale Victor Hugo Colombes banlieue parisienne, m'influence. Avec lui, à 12 ans, je rencontre les machines volantes de Léonard De Vinci. Elles me restent en mémoire, mon nom a 2 ailes, pardon 2 -L-, et je touche à la Peinture, au Dessin, à la Sculpture, la Gravure, modèle des Marionnettes de papier mâché. - d'ailleurs, j'ai trop mâché de papier, mes dents se sont fait la paire, et les 3 premières lettres -DAN- de mon prénom usuel, de ma carte d'identité, sont tombées à mes pieds. Cet Instit va faire que l'univers des images va m'attirer. De plus, à Colombes, un Artiste sculpte des Déesses Indiennes à multiples bras. Le mouvement décomposé et la répétition. Il nous fait du Cinéma, nous balade de Musées en Châteaux. Nous ramassons de la terre glaise sur les collines d'Argenteuil et nous la modelons. L'été, classe au Jardin Botanique, avec grenouilles, têtards et poissons, salamandres et nénuphars de son bassin. et les - oilleaux - de ses arbres du monde entier. Mes Grands-Parents ayant eu des Professions indépendantes, ça m'explique mon dégoût du travail obligatoire. Je pense à Jonas Mékas.- Squatt Colombes : Maison de jeunes laissée en friches. L'une de mes Peintures sur bois, sur les 2 faces, à raison de 400 X 200 cm l'une, années 66/69, suggère bandes de films et croix de malte. Y figurent aussi : petites séries de cœurs, portraits identiques et autres… 85/86, en Fac Paris VIII, " NOF N° 2 " - porte des images différentes au recto et au verso. - Paris VIII : Après des années de licenciements répétés, à 44 ans, je passe d'un monde de contraintes déprimantes à celui de rêves Fac. Où je suis le 1er arrivé le matin., voire j'y dors ; et le soir le dernier parti, par boulimie d'U.V. De 84 à 89. Me remets aux Images, activité interrompue à la casse du squatt Colombes. -84/87. Je garde le cap 3 années sans toit, je dors à la belle étoile, dans des autos pas fermées. Rédige mes mémoires d'U.V. sur les tables de cafés, Self Service et Fast Food, bancs de square, gare et poste du Louvre. Fais dans un enthousiasme délirant. tonique et chaotique, mêlé aux plaisirs de la découverte du Cinéma : " NOF N°1 ", " NOF N°2 , " POUR LE SON ", et 4 " films " sans caméra (SC) de 2 photogrammes chacun, et " CONTACT 7 ". De ces péripéties notées dans mon journal, je tirerai à partir de 91 des nouvelles, il y sera aussi question des mes Images.

- Squatt l'Ermitage 86/89 : " CHIMIX- SC ", par bain d'acide urique (Rembrandt, Duchamp, Picasso) et d'oxydes de fer. 87 : je tourne une page, je rencontre Anne et sa caméra S8. C'est " SQUATT PRODUCTION ". Monet et sa Cathédrale de Chartres m'inspirent. De la fenêtre du squatt, un seul cadrage. Je filme Paris à divers moments. Répétitions et séries, avec mes années d'ajusteur, me sont familières . J'expanse l'idée de Malevitch : " CARRÉ BLANC SUR FOND BLANC " à mes matériaux et peintures. En 1995, je ferai " 100 LARGEURS AUX NORMES ".

- Squatt Clavel 89/91: " PLURIELLES ", petit docu sur l'atelier / squatt. Où répétitions et séries, comme les jours reviennent après les nuits, sont en bonne place. " 3 PETITS TOURS ", je mets au point mon dispositif 5 dimensions (D5D) : aux prises de vue (PDV) avec ce dernier alternent d'autres images- " TURBULENCES ", grattages, perçages. Incendie à Belleville. 16, 35, 70 mm, découpés à 8 et perforé pour entraînement.


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Projecteurs, écrans Ciné et Vidéo en mouvement par les mouvements de la terre. Pour " 3L " j'installe projecteurs et écrans mobiles, projette des rosaces de lumière, ainsi que rouge et vert sur un disque de fer oxydé…

- Planète 40 depuis 87 :
" MINUTE-MINUTE " : cheveux collés, découpages, grattages, perçages, modelages à chaud à la tête d'épingle.
" 3 PETITS TOURS " : avec les mêmes mini-scénarios de D5D, lequel peut être installé n'importe où je " tourne " du squat Clavel et d'une fenêtre d'appart.
" CONJUGAISON ", je joue avec l'espace et les mots. Revanche sur maths, géométrie, et trigo, où je n'excelle guère, essayant en vain d'exercer le métier d'ajusteur pas choisi, dicté par des impératifs économiques fort douteux. Les moments du scénario, 25, inventés, constitués d'éléments existants, sont comparables à des Notes de Musique, Mots et Couleurs. - Premier jour de tournage, un dimanche, en hiver, branle-bas de combat 40 rue de Belleville (planète 40) . Tout le monde sur le pont, et la fête commence. Je vais baigner dans ce film comme un poisson dans l'eau, avec la perspective d'Eldorados de séquences.
" FRICHES " va me reposer des contraintes de " CONJUGAISON ". Je laisse aller la zikmu. Le titre sans mystère, trouvé peu de temps après les premiers montages de chutes, " FRICHES ", colle bien au film qui va dans tous les sens. Forêt anarchique. Et puis avec lui, j'ai eu assez des petites quantités de minutes. J'ai eu le vent en poupe pour imiter au moins une fois un long métrage par sa durée, en écho à celle des films de ma jeunesse. Pour faire comme les grands? Oui d'une certaine façon, petit bonhomme d'1m 69. Pure provoc ? Aussi, peut-être. Goût de la performance et d'être regardé 152 mn ? Certes.
J'avais oublié " TRAITÉ DE BAVE ET D'ÉTERNITÉ ", et les longs métrages des papas Jonas et Stan. Le long permet X explorations, et le mien, pourrait peut-être s'assimiler à une série de courts mis bout à bout. D'ailleurs, mes films pourraient être mis bout à bout et en faire un seul. Dans la récup', point important tenu de mes Grands-Parents Paternels Chiffonniers, je vois le respect de la chose fabriquée, les maux de ceux qui triment comme des bêtes. Le refus de jeter, gâcher l'avenir de la Planète, est aussi important, sinon plus, que les 4 sous gagnés à vendre aux grossistes une bouchée de pain, les déchets trillés. Alors. Quasiment : parce que je ne peux pas monter un seul cadre. ça ferait trop d'épaisseur de scotch, toutes les chutes de mes précédents films - et dans mon nom de ville VILLERMET figure le mot VERT- je les ai insérées, par montages larges, raquettes, amorce narrative, humour, horreur. Mes sons divers, au contraire de mes images visuelles, sont bruts d'enregistrement, sur bandes magnétiques, et comprennent 4 K7, soit une par bobine Ciné. - Quant aux diapositives, comme le son je peux jouer sur leur projection : accélérer, ralentir, revenir en arrière, interrompre ; à la différence du film, dont les images ne changent pas d'ordre, à moins de ne pas respecter celui des bobines…
La récup', chez moi, revêt un côté économique. Difficile d'échapper à son milieu social modeste, alors mieux vaut accepter cet état de fait, qui, quoi que l'ont fasse, ne peut pas être changé, et en tirer richesse. Mais je souhaite accéder aux caméras de formats supérieurs. " FRICHES " fut aussi l'occasion de me dire : " Tiens, Untel a grosso modo procédé comme ci, ou comme ça pour produire tel ou tel effet, le grattage aussi est présent ".
Je réponds aux couleurs de l'émulsion par leurs Négatifs.
Il se trouve que certains de mes tournages mis au rebut, acceptant de les utiliser, trouvaient leur raison d'être. Ex : je me suis fait voler une mob, souvenir oublié. 15 ans après l'une d'elle a été garée un moment rue de Belleville. Sans me souvenir du vol. j'en ai fait des clichés, HOP jeté aux chutes? Et ce vol, m'est revenu en tête, tac, j'ai inséré dans " FRICHES " les images de mob. Je peux dire sans me tromper que pas un seul de mes clichés n'a été fait pour rien.
J'écris ça le 05-05-99 / 16H, et pense au collier volé clans le film " BALLET MÉCANIQUE " de Fernand Léger. Montage, il y a celui, sans colleuse, scotch et table de montage, à partir d'une " partition " pré-écrite, où chaque photogramme comprend X réglages, (en théorie, parce que des erreurs se glissent dans les réglages)....

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Un Noël, notre fille a voulu des dessins animés, 2 étaient en double. Le commerçant ne les a pas repris. Elle me les a donnés. Comme le son, j'en ai marié des bouts avec les miens tournés à l'avance sans connaître leur destination, en fonction des dessins animés, ou de façon entropique. Ex : j'ai découpé sans ordre des bouts de films, sacrifié au passage des images, rectifié le tir au montage, agité ça en boîte, tiré au hasard les bouts, et les ai montés les uns après les autres. Il y a dans " FRICHES " des filmages de films et diapos en projection, sur écrans mobiles et spéciaux.
J'ai répété la même séquence comme dans le film " PLURIELLES " où Anne entre dans la cour du squat X fois, sauf que, comme chaque cliché de film, quelque soit le format et la vitesse de projection chaque série a le même nombre de photogrammes.
Dans le refus de jeter, il y a celui que rebuts et déchets ne partent pas en fumées comme de vulgaires missiles sur la Yougoslavie et ailleurs. Quant au prétendu souci de l'originalité ! Combien de fois je me suis aperçu, après avoir pondu ceci ou cela, avec mes 2 ailes de ville, que le terrain sur lequel je travaillais avait été depuis longtemps labouré.
Aussi, foin de l'originalité. Je ne connais pas tout du Cinéma, vaste comme la vie, mais j'ai mon faisceau de connaissances, qui peuvent rejoindre celles de Pierre, Mohamed, Jacques ; et pas celles de Louis, Bernard et Paul.

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