Mise à jour : 16-nov-15
Texte et photos : Lauranne, avec
la collaboration de J.Rouby.
Septembre 1999
Mars 2000
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Septembre 2000
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Février
Avril
Mai
Mars 2000
Si ce projet paraît s'inscrire parfaitement dans la démarche de l'artiste, Jacques
Rouby se fait apparemment scrupule, dans un premier temps du moins, d'exposer
à la vue, et aussi à l'odorat (!) ce qui ressemble pour tout un chacun à un
dépôt d'ordures en décomposition, infesté de moucherons, paraît-il, et à un
moment où le printemps éclate et embaume les rives verdoyantes de la Dordogne
!
Quant à moi, je lui prépare son déménagement sans état d'âme. Le petit camion
de ma mère, conduit par un ami, fera bien l'affaire. Car le travail fourni par
l'artiste est imposant. C'est d'un grand volume qu'il s'agit.
Devant ma résolution, d'autant plus qu'il a déjà entrepris de défricher l'espace
qui lui sera nécessaire, semant avec mon aide des topinambours géants en bordure
du jardin, dans l'espoir, peut-être vain, de décourager plus tard les intrépides,
l'artiste prend alors le parti, me révéla-t-il ensuite, de dévier le cours de
son travail pour se plier à celui des évènements. Car l'idée de cette transformation
le contrarie un instant. Mais il reconnaît bien vite l'intervention du HASARD.
Au fond, il est toujours dans cette attente, quand il n'est pas carrément, dit-il,
à l'affût de l'accident, de l'aléatoire, qui intervient dans son œuvre peu
ou prou, tôt ou tard, et s'impose finalement en maître... HASARD qui lui apporte
l'émotion, la stigmatise.
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