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En errance, Daniel René Villermet, artiste de ville, a souvent dormi en voiture "immobile" ouverte... Ainsi, au fil des années, les textes portent le nom des autos dans lesquelles il a dormi: "La 2CV"," la R5 Blanche"...
Dans cet extrait, le narrateur dort en R5 ! Bien entendu, il aspire à plus d'intimité.
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La
R5 blanche
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Pas question d'zerbron dans
l'slip ! pas loin y'a des bistros aux enseignes néons rouge-saignant
des Montparnos, ouverts la nuit, pis, not'Dimo à la baraqua, l'intrus,
pas des amoureux s'installant à s'bécotter pour l'éternité. -R5 pas là, privé d'l'étoffe, Dimo -doit voir ailleurs si j'y suis- ! Dans la p'tit' auto -si bien lavée doublement blanche l'hiver - à part Popaul s'il bande, impossible à not' héros d'étaler ses membres ! ni en largeur, ni dans les aut'es dimensions .... -L'occasion s'présente, tac ! S'attribue la toile de jute d'R5, de 2CV l'coussin. S'excit'ra aux odeurs basiques de la conductrice pendant la pignôle, son somnifère, avant d'se -fer- dormir les mirettes. - L'moment ça. -héhéhé c'con là - ! l'corps à not'Dimo s'confond à not' héros, comme 2 gouttes d'uranium : blanche et nouère, aux jours et aux nuits, aux anus, nus nucléaires glissant comme des noyaux d' avocats. -Chwoeux - chevalin d'un somb' e d'jais. argent-brun-peste. Peau d'une blancheur toute occidentale tale. -Et dernièrement, pas plus tard que dernièrement I-j-mak v'là qu'i d'viennent blonds magnifik positivement miraculeux, not'Dimo, not'héros, pus b'soin d'shampoing ni batteries d'lapins. Toujours kleen - vu - Ent' nous, sexe cons-là, à cheveux crades / somb'es, toujours à les éclaircir à coups d'shampoing et d'blanc dans l'noèr, ça fait du gris... attends, si y zan restait là encore !Loin d'êt'e le K. Y'en a aussi qui s'blanchissent la nuit ténébreuse, bigre, des tifs, j'vous l'donne en mille, à coup de machines atomiks, saines trop chères. GRAVE ! pourquoué i les décolorent ti pas à l'eau d'javel, blond comme tout l'démon ? S'rait moins triste tout ça? et - coup double - y verrions ma foés pu clair. -Y'a rien à faire.Y'a pu qu'à s'taire - Fred - à 1a fermer. Seita suie ki salira l'pus. D'vient une GRAVE maladie. Font même des concours de salissure avec prîmes, t'avoueras si sexe ti pas un démon de -démon -. Capable d'aut'chose ? penses-tu, attends, tais-toé, bouges pas, laisses pisser l'mérinos. -Pis- Pie-Pis-Pie-Pi : 3,14116…- pipi si t'es pas d'accord su' l ' mode de salir, s'fâchent, te jettent pa' d'ssus bord, d'mande à Delbord si tu m'crois pas, tu vas voèr ta gueule à la récré. -Y'a des clans d'saliSSeurs en guéguerre via gâteau et Château d'Biti. Ça a d'cesse à salir à tour de bras un max, sous toutes les coutures. D'réduire ceux les approchant à leur image, cons somb'es des omb'es à son con, ch'veux et yeux crades et oui, y'a ti pas pus d'nuit que d' lumière en l'Univers. Supportent pas d'êt'e à la foés nuit d'une partie d'testa et jour de peau, d'êt'e à la foés peau pop'e et sâle des poils et d'l'oil ( notez la nette proximité sonore - sâle/poil - et l'même N/lettres oil oil oil oil oil oil oil oil oil - pétrole- ) Heureusement y'en a qu'ont pus d'jugeotte que d'autres -portent souvent lentilles et lunettes - mais bon, on va pas faire la fine gueule.[!] |